L’art de cultiver l’optimisme
Il est facile de constater que chaque personne réagit différemment à une situation ou à un stimulus ressenti. Il est bien connu que certains voient plus aisément un verre à moitié plein, alors que d’autres le percevront à moitié vide.
En tant que leader, il va sans dire qu’il est plus bénéfique d’adopter une approche optimiste que pessimiste. Les conséquences positives sont multiples, tant pour soi-même que pour ceux qui nous entourent. Entre autres bénéfices, on dénote un accroissement de la santé mentale et physique (système immunitaire, résilience, bonheur, longévité, etc.).
Or, comme dans toute chose, l’optimisme ne doit pas être appliqué systématiquement en toutes circonstances. Un optimisme continuel dans une perspective à court terme n’est pas réaliste ; les obstacles et les embûches sont des incontournables que même l’optimisme ne peut éliminer. Il ne s’agit pas d’avoir la pensée magique!
Toutefois, il est possible d’entrevoir positivement les retombées à long terme d’une démarche ou d’un projet. Un optimiste plus « macro » est sans doute plus réaliste qu’un optimiste qui cherche à nier les difficultés du quotidien. D’ailleurs, la crédibilité du chef sera basée davantage sur sa vision des défis à long terme, mais sans toutefois négliger l’impact de ses réactions au quotidien.
Certaines formes d’optimisme seront plus saines que d’autres. Oser entrevoir le meilleur pour l’avenir et investir des efforts constants dans cette direction est garant des plus grands succès.
Certains d’entre vous croient sans doute qu’il est préférable de « garder les deux pieds sur terre » et de maintenir nos attentes basses envers l’avenir, de manière à éviter d’être déçus. À court terme, cela évite sans doute quelques chutes, mais à long terme, c’est l’équivalent de limiter son potentiel volontairement par crainte d’échouer. De plus, le chef d’entreprise doit définir le but à atteindre, l’ambition qu’il a pour son organisation. Il ne pourrait y arriver en diminuant ses attentes.
Des études ont démontré que c’est en se plaçant dans des situations difficiles que l’on accroît nos capacités et notre confiance en nos ressources. Pour faire plus, il faut hausser ses attentes et se donner le droit de tomber, pour mieux se relever et grandir de cette expérience.
Bien qu’il soit difficile de devenir plus optimiste, il est possible d’accroître sa capacité à voir le verre à moitié plein. Comment?
En passant à l’action, même si vous n’êtes pas convaincu. Parfois il faut simplement le faire pour y croire.
En visualisant un futur meilleur et positif, tant en envisageant la destination que le chemin à parcourir pour s’y rendre.
En conclusion, il est intéressant de constater que certains professeurs enseignent déjà l’optimisme aux jeunes étudiants du primaire. Imaginez l’effet et la force d’une société qui voit les défis comme des opportunités et qui a le goût de se dépasser!
Et vous comme chef, enseignez-vous l’optimisme?