Votre organisation est-elle un milieu où il fait bon vivre?
Actuellement, les gens recherchent des organisations où ils pourront se réaliser, relever des défis, côtoyer des gens intéressants. Il est de moins en moins fréquent de rencontrer des personnes qui choisissent un emploi uniquement pour les conditions de travail. Heureusement, pour les individus eux-mêmes et aussi pour les employeurs.
En tant que dirigeant, il est essentiel de se préoccuper du dynamisme de son organisation. On doit donc s’assurer que ce soit un milieu de vie où les gens ont le sentiment d’efficacité personnelle et d’épanouissement, mais aussi un milieu dans lequel ils sont heureux. Les gens passent environ 2000 heures au travail par année, voilà une excellente raison de voir à la qualité du milieu de travail que nous offrons à nos employés!
En ce sens, l’épanouissement des individus au travail contribue à leur satisfaction au travail. Ces individus qui se sentent mis à contribution et qui évoluent dans une organisation où il fait bon vivre vont travailler parce qu’ils en ont envie.
Comment arriver à dynamiser l’organisation?
Évidemment, toutes les stratégies d’informations, les mécanismes de coordination, les pratiques d’encadrement et de supervision sont importants pour arriver à créer un milieu organisationnel sain. Or, nous savons d’ores et déjà que la base d’un milieu ou d’un climat de travail repose sur la qualité des relations. Ainsi, on devrait sentir que pour le dirigeant, les relations humaines sont importantes. Que ce dernier considère ses employés, avant tout comme des personnes. Prend-il le temps de connaître ses employés? Reconnaît-il les efforts ou seulement les résultats? Un des pièges dans la réalité de gestion d’aujourd’hui est le rythme effervescent et « l’informatisation des relations ». Tous, dirigeants et employés, sont actuellement bien branchés et à l’affût des multiples messages électroniques reçus. Cette intensité de contacts électroniques nous fait-elle perdre de vue l’importance des relations humaines? Il est évident que cette technologie nous est nécessaire et utile, mais elle ne doit pas nous amener à compenser un manque de qualité dans les rapports interpersonnels. Quelques courriels ne remplacent pas une rencontre individuelle avec un employé, une conférence téléphonique n’a pas la richesse de la présence du dirigeant dans son équipe.
Enfin, il s’agit pour le dirigeant de se préoccuper autant des opérations, des processus, de la qualité de son produit/service que du milieu de travail qu’il offre à ses employés. Cette conscience aura nécessairement un impact sur la productivité de son entreprise et sur le bien-être des personnes qui y travaillent.
Pensez-vous que vos employés ont le goût d’aller travailler chez vous?