Le leadership fait l’objet de bien des sujets d’études et d’articles de toute sorte. Les comportements qui y sont associés sont de plus en plus admis comme ayant un impact sur la performance organisationnelle, sur la santé et sur la performance des employés. Il va sans dire que le comportement et l’attitude du leader ont la capacité d’influencer les comportements dits favorables au travail de l’ensemble des employés. En effet, un leadership inspirant et encadrant amène les employés à se responsabiliser quant à leur rendement, puisque ceux-ci sont dédiés à leur leader. Le leader doit donc concentrer ses efforts et son temps sur les tâches qui contribueront entre autres à la relation avec ses employés. Il doit choisir les tâches qui lui permettront de faire réellement avancer son travail et se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité. Si le leader se préoccupe davantage des individus et des équipes de travail, il récoltera le fruit de ses efforts. À cet égard, il est possible de constater que des employés qui se sentent encadrés et qui ont la perception qu’ils représentent une priorité pour leur leader auront le goût de bien faire leur travail. Ces employés seront engagés quant à l’atteinte des objectifs de l’équipe.


De plus, le leader inspirant sait comment gérer et suivre la performance. Il définit clairement la cible à atteindre, donne du feed-back et assure l’alignement des efforts. Aussi, il est soucieux d’organiser efficacement le travail pour les gens qu’il encadre en gérant les priorités et en planifiant des temps de ressourcement. Le leader inspirant agira aussi sur le climat en privilégiant le travail d’équipe et la collaboration. Enfin, pour être inspirant aux yeux de ses employés, le leader doit valoriser le développement et l’autonomie. Il inspire à partir de sa soif d’apprendre et de sa curiosité. Les gens autour de lui ont le goût de se dépasser, de se surpasser. Alors, avec toutes ses pratiques, le leader va suivre la progression, l’intérêt et la motivation de ses employés et ainsi avoir un impact sur la présence au travail.


Encore aujourd’hui, il n’est pas clairement établi qu’il est possible d’associer l’absentéisme comme étant un indicateur de la qualité de l’encadrement. Or, nous savons d’ores et déjà que l’absentéisme, dans la majorité des cas, est une manifestation d’une problématique de rendement. De plus, les employés qui ressentent un bien-être au travail sont portés à être plus productifs et contribuent significativement au succès des équipes de travail. Le leader qui prend le temps d’être à l’écoute et qui prend régulièrement le pouls de ses employés se rendra vite compte des problèmes existants.

 

De la même façon, il sera attentif aux différents indicateurs d’insatisfaction et de tension qui se manifestent le plus souvent sous la forme de roulement de personnel, de comportements inadéquats et, bien sûr, d’absentéisme.


L’employé qui se sent reconnu et dont l’autonomie et l’efficacité sont valorisées éprouve un sentiment de compétence et de réalisation dans son travail. Le climat général de l’entreprise devrait faire partie des préoccupations constantes du leader.


Et vous, suivez-vous l’absentéisme et ses causes?